Méta est un préfixe qui provient du grec μετά. Il exprime tout à la fois la réflexion, le changement, la succession, le fait d'aller au-delà, à côté de, entre ou avec.
Le titre parfait pour la première exposition de Rémi Pastorelli dont la peinture est pour lui comme une évidence afin d’exprimer ses idées, ses réflexions, ses recherches.
Peut-on parler alors de méta-peinture ?
Fasciné par les toiles immenses du courant de l'expressionnisme abstrait, il s’essaye à en façonner à sa manière, se perdant dans les mouvements de peinture rapide, les compositions intuitives de l’abstraction lyrique, ou même géométrique, dans des paysages que l’on peut lire de droite à gauche, dont les reliefs représentent les émotions ou les épreuves que la vie met sur nos chemins.
Certaines couleurs ont pour lui une signification. Du rouge pour la passion, du bleu pour la liberté que l’on recherche, du blanc pour une vérité que l’on ne trouvera jamais, du noir pour tout ce à quoi l’on renonce.
Il parle ici de danse de l’esprit, guidée par une musique qui donne le ton, le rythme.
Avis aux amateurs d’interprétations diverses.